La réponse la plus évidente à cette question devrait être plutôt l’évaluation de la pédagogie du pro, pourtant, ce sujet pose un vrai débat aussi bien chez les enseignants que chez les amateurs. Qu’est-ce qui façonne réellement la crédibilité de celui qui enseigne par rapport à celui qui est enseigné ?
Qu’est-ce qu’un bon enseignant pour le golf ?
Dans la plupart des métiers, pour exercer, on demande souvent un diplôme, une formation, une expérience significative. Il en est de même pour le golf.
Depuis 1925, la PGA France, association des professionnels de golf associés, fédère la plupart des enseignants (près de 1500 répartis sur le territoire) autour de son label de qualité.
Elle a même tenté récemment de classer les enseignants selon un barème à points.
Pour devenir un enseignant, il faut à minima être titulaire d’un brevet d’état (BEES1 ou BPJPS option golf) ou être en formation au brevet professionnel de la jeunesse et du sport.
Dans un autre cas, un joueur professionnel, à savoir un golfeur qui a joué en tournois, et reconnu par la FFG peut candidater auprès de la PGA France.
Après acceptation de son dossier en commission, le pro passe d’abord par une étape de stagiaire pendant deux ans.
Un enseignant doit connaître les règles du jeu, maîtriser les principes techniques, mais aussi avoir des notions de psychologie du sport, et tout ce qui entoure la pratique, comme par exemple le matériel.
En dehors de son cœur de métier, il doit aussi avoir de bonnes connaissances commerciales, car après tout, il doit se vendre ou tout du moins savoir proposer ses services.
Il faut bien l’admettre, pour beaucoup d’amateurs, trop souvent, le premier critère pour déterminer si un pro de golf est bon se cantonne à son aptitude à scorer.
Ceci dit, est-ce que le fait d’être un bon golfeur fait automatiquement de vous un bon enseignant ?