Double vainqueur de la Fedex Cup et du trophée Harry Vardon, Rory McIlroy, numéro un mondial de golf aura bien dominé la saison 2022 de la tête et des épaules. 25 tournois disputés, pour 22 places parmi les 25 meilleurs, et surtout 17 top-10 et 4 victoires, le nord-Irlandais, au sommet de son art, pouvait déclarer « Je suis plus complet que jamais dans mon jeu de golf ». Complet ? C’est sans doute le graal que tout golfeur, y compris amateur, rêve de pouvoir atteindre. A quel moment peut-on se sentir en contrôle de son golf ? Est-ce que cette affirmation ne peut s’entendre que dans la bouche d’un numéro un mondial ?
McIlroy se déclare un golfeur plus complet que jamais !
Pour justifier son sentiment de plénitude technique, Rory McIlroy explique qu’à 33 ans, il sent qu’il a atteint un stade de son jeu de golf où quand il ne drive pas bien, il peut s’en remettre à son putting.
Si son putting est défaillant, alors il peut compter sur son jeu de fers.
Bien qu’il considère pouvoir encore progresser, il estime avoir atteint une pleine maîtrise de toutes les compétences nécessaires pour bien jouer au golf.
Le meilleur golfeur de son époque exprime aussi l’idée qu’il n’est pas condamné à dominer son sujet que d’une seule manière.
Meilleur driver sur le circuit professionnel, parmi les plus longs, mais aussi les plus efficaces, on a souvent réduit McIlroy à un golfeur qui pouvait se contenter de taper fort dans la balle, et depuis le tee de départ.
Bien que la distance au drive ait pris une importance considérable, depuis plus de dix ans sur la performance, et les cartes de score, le golf ne se résume pas toujours à driver fort, et puis on verra…
La diversité des parcours, les difficultés proposées par les architectes, les obstacles, laissent une grande part pour d’autres compétences qui peuvent déterminer l’issu d’un tournoi de golf.