Une philosophie tend à s’imposer dans l’esprit des amateurs de golf concernant l’apprentissage du golf : Pour progresser rapidement, mieux vaut travailler son petit jeu, plutôt que de chercher à gagner quelques mètres de distance au driver ! Mais pour autant cela ne suffit pas ! Il faut aussi changer de stratégie d’entrainement, et savoir se mettre sous pression.
De plus en plus de golfeurs amateurs sont intéressés par le fait de prendre des leçons de petit jeu, car ils constatent une fois sur le parcours qu’au contraire de gagner des coups dans ce secteur de jeu, ils en perdent !
Pourtant, ce n’est pas faute de passer parfois beaucoup de temps sur le putting-green ou dans les zones d’entraînements pour le petit jeu.
Certains passent des heures à répéter leurs swings, travaillent leurs techniques, et finissent par avoir de bons résultats à l’entrainement.
Mais une fois sur le parcours, ils ne retrouvent pas les sensations de l’entrainement, et leurs scores ne bénéficient finalement pas de tout cet entrainement.
Pourquoi n’arrivent-ils pas à reproduire ce qu’ils font à l’entrainement sur le parcours ?
Le fait de travailler beaucoup en répétition sur la technique a certes un intérêt, mais ne prépare pas assez aux conditions réelles de jeu sur le parcours.
Un golfeur démontre actuellement avec brio une autre approche de l’entrainement : Victor Dubuisson.
Le meilleur joueur français en activité s’est toujours distingué des autres professionnels par le fait de privilégier le parcours au practice, pouvant même jouer deux à trois 18 trous par jour plutôt que de passer des heures au practice, pour s’entrainer en situation réelle.
Parfois critiqué pour son approche, aujourd’hui qu’il est trentième mondial, tout le monde applaudit sa vista et sa créativité sur le parcours.
Retenez que l’entrainement au practice n’est en aucune façon une préparation adaptée à la pression que l’on peut ressentir sur le parcours.