Chaque golfeur, qu’il soit amateur ou professionnel chevronné, poursuit une quête incessante pour peaufiner et perfectionner son swing. Au cœur de cette quête se trouve un élément fondamental : la rotation du corps. Ce n’est pas seulement une question de force ou de technique brute, mais plutôt de comprendre les subtilités qui séparent les frappes imprécises des coups magistraux. Grâce aux avancées technologiques, comme le système de capture de mouvement 3D Gears, nous sommes maintenant capables de décortiquer avec une précision chirurgicale les mouvements qui définissent les swings les plus efficaces au monde. Butch Harmon, légendaire entraîneur de golf, connu pour avoir guidé des talents comme Tiger Woods et Rickie Fowler, a toujours souligné l’importance de la simplicité et de la répétitivité dans le swing. À travers ses yeux d’expert, nous allons explorer comment la rotation peut transformer non seulement la façon dont nous frappons la balle, mais également notre approche globale du jeu.
La problématique des amateurs : Une rotation souvent insuffisante
L’un des défis les plus courants auxquels sont confrontés les golfeurs amateurs est la difficulté à contrôler la direction et la trajectoire de leurs coups.
Prenez, par exemple, un golfeur amateur typique qui lutte contre des problèmes persistants de hooks et de pushes. Ces erreurs ne sont pas simplement des incidents isolés mais des symptômes d’une rotation corporelle insuffisante et mal synchronisée au moment de l’impact.
Lorsque l’on examine les mécanismes d’un swing, la rotation du corps joue un rôle capital.
Une rotation insuffisante à l’impact peut entraîner une position de fin de swing où le corps reste trop fermé, la cage thoracique et le bassin n’étant pas suffisamment ouverts.
Dans l’analyse technique réalisé par Athletic Motion Golf, des experts américains précurseurs des analyses 3D à l’aide du GEARS, on observe que les golfeurs amateurs ont une rotation de la cage thoracique d’environ 5 degrés et une rotation pelvienne avoisinant les 12 degrés.
