Professionnel ou amateur, tous les golfeurs peuvent avoir une même hantise, la blessure, celle qui empêche, celle qui contraint, celle qui entrave. Des exemples sont plus spectaculaires que d’autres. Beaucoup ont en mémoire les déboires de Tiger Woods à ce sujet, mais un autre exemple récent est une parfaite illustration de ce qui effraie le plus, l’histoire de l’australien Jason Day, 34 ans. Numéro un mondial en 2016, le jeune homme marchait sur la planète golf, et pourtant, aujourd’hui, il est descendu au 175eme rang mondial, et sa descente aux enfers ne semble pas s’arrêter. A-t-il perdu son swing ? Peut-il le récupérer ? Son histoire n’est pas si extraordinaire, elle arrive même à des milliers de golfeurs amateurs…
La descente aux enfers golfiques de l’australien Jason Day
3 juin 2021, Jason Day déclare forfait pour le premier tour du Memorial, un tournoi disputé au Nord des Etats-Unis, dans l’Ohio, sur les terres de la légende Jack Nicklaus.
Des douleurs au dos récurrentes forcent son onzième abandon en carrière sur le PGA Tour, et le second déjà pour cette seule année 2021.
L’Australien n’en peut plus ! Seulement cinq ans auparavant, clubs de golf en mains, il dominait Rory McIlroy, Dustin Johnson ou encore Jordan Spieth.
Tant d’efforts et de sacrifices pour arriver au sommet du golf mondial, et tout cela après avoir lu à ses 13 ans, le livre de Tiger Woods, son modèle, son idole.
Plus de dix ans pour se transformer de jeune passionné de golf en professionnel avec un modèle de swing athlétique, pour propulser régulièrement la balle à plus de 270 mètres avec son driver.
Plus de dix ans pour y parvenir, et finalement cinq à six ans seulement pour en tirer le profit avec une entrée dans le top-50 mondial en 2010, et une victoire en majeur, au PGA Championship à Whistling Straits, dans le Wisconsin.
Pour nous petits amateurs seniors, quand je constate la difficulté à reprendre le golf suite à des pépins physiques, avec une perte de vitesse, puissance , stabilite etc.. quand on vous explique qu il va falloir se limiter recontruire un petit swing, je m imagine bien dans quel état psychologique se retrouve les professionnels .
Ha il faut vraiment l aimer ce p…de sport.
Super article. Je suis dedans, et la douleur est aussi physique que mentale avec une vraie appréhension quant à la reprise …