Vous êtes sur le premier tee de départ, et le joueur qui vous précède vient d’envoyer un énorme drive en plein milieu du fairway. Vous souhaitez faire aussi bien, et en tout cas commencer cette partie de golf par un bon premier coup, comme si de ce premier coup dépendait toute la suite de votre partie.
Les raisons pour lesquelles un grand nombre de joueurs amateurs ratent leur premier coup de départ, sont au moins aussi nombreuses que les alvéoles à la surface des balles de golf.
Et aussi sympathique que puisse être l’histoire de David Bernard Mulligan que nous rappelons à la fin de cet article, une chose persiste un siècle plus tard, c’est notre capacité à rater le premier coup de départ, et celle de beaucoup mieux jouer le coup suivant.
Comment se fait-il qu’après avoir tapé un très mauvais premier coup sur un tee de départ, le second au même endroit peut être parfaitement réussi ?
À tel point qu’au départ de nombreuses parties amicales, il est à peine besoin de rappeler aux autres partenaires du jour, que notre ami à tous « Mulligan » fait partie du jeu.
Le Mulligan est l’invention la plus sympathique du golf de par son indulgence. Il tend aussi à démontrer l’incroyable capacité des joueurs de golf à se ressaisir après un mauvais coup, pour réussir le suivant.
Après tout, ce n’est pas pour rien que les joueurs de tennis ont droit de jouer deux balles sur leur engagement…
Pourquoi les golfeurs amateurs, avons-nous cette tendance à rater le premier coup ?
La crainte, la nervosité, les objectifs trop ambitieux, la mécanique du swing pas vraiment bien installée, la pression, le manque de confiance, l’incapacité à faire confiance à notre swing, la difficulté de rester dans le présent, et tout un tas d’autres choses peuvent être à titre individuel suffisantes pour provoquer un mauvais coup de départ.