Pour un golfeur ou une golfeuse au niveau amateur, et plus particulièrement quand il faut se bagarrer pour rendre une carte de score entre 80, 900 ou 100 coups, il peut être assez troublant de regarder du golf à la télévision. Les réalisateurs se concentrent, à tort, et le plus souvent sur les meilleurs joueurs, et même les meilleurs coups de la journée, de sorte que vous pourriez avoir une mauvaise perception de la réalité du jeu de golf, et pire, une conséquence de plus grande frustration sur votre propre rapport au golf. Cette semaine, à l’occasion du 3M Open, disputé aux Etats-Unis, pour le compte du PGA Tour, l’américain Dustin Johnson a joué « 78 » coups sur 18 trous, une mauvaise partie pour lui, et finalement décidé d’abandonner cette compétition après seulement un tour. Et si le golf, ce n’était pas qu’un sport d’extraterrestre ?
Beaucoup de golfeurs, et de golfeuses sont attirés par la performance. Se dépasser, faire mieux, mieux tapé dans la balle de golf, encore mieux la contrôler…
Le golf ne répond pourtant pas très bien à la définition de science exacte.
Bien jouer au golf n’est pas une certitude, et même pour un bon joueur. C’est sans doute ce qui rend ce jeu à la fois passionnant et irritant ou frustrant.
Sur une partie de 18 trous, quel que soit notre score, combien de bons coups tapons-nous réellement ?
Un ? Deux ? Trois ? Sept ? Moins de dix ?
Il n’y a pas réellement d’études sérieuses qui existent à ce sujet, mais une tendance se dégage, dans une partie de golf, nous avons rarement plus de 10 coups que l’on pourrait qualifier de réellement excellent.
Le coach Français Stéphane Bachoz descend même ce chiffre à 7 maximum.
Parfois, en interview, quand vous interrogez les professionnels, ils vous répondent le plus sérieusement du monde qu’ils ont tapé un ou deux coups qui leur ont réellement donné satisfaction.