Tous les golfeurs amateurs ne sont pas obsédés par les performances des meilleurs golfeurs sur le circuit professionnel, et ne suivent pas avec assiduité tous les tournois, et tous les jours de compétitions. Il faut reconnaître qu’il y a beaucoup de golf à la télévision, et pas toujours de grands événements, mis à part les majeurs. Cependant, il arrive des expériences mémorables et qui peuvent inspirer les amateurs. Sur un parcours de golf, il n’y a pas que la technique qui parle, mais bien au contraire, la science du jeu. C’est justement cette illustration qui a permis au Japonais Hideki Matsuyama de remporter un tournoi de golf, début 2022, et dont l’exemple ci-après mérite votre attention, car il pourrait bien vous ouvrir les yeux sur votre façon de jouer un prochain dog-leg, et en particulier un long par-5…
Tout début janvier 2022, beaucoup d’amateurs de golf n’ont pas les yeux rivés sur la télévision pour suivre très tard dans la nuit, les exploits des meilleurs golfeurs de la planète, les joueurs du PGA Tour.
Au cœur de l’hiver, le ski ou d’autres activités hivernales ont souvent votre préférence. Pourtant, à 12 000 Kilomètres de Paris, le temps du Sony Open, à Honolulu, sur le Wai’alae Country Club, Hideki Matsuyama a délivré une « Masterclass » de gestion en matière de dog-leg, tout en prenant des options à la fois très risquées ou au contraire plus prudentes selon les circonstances.
Le dimanche, théâtre du dernier tour, en course pour gagner, mais pas dans la position du leader, mais plutôt du chasseur versus l’américain Russel Henley, un coup devant lui, Matsuyama a créé une des images de l’année 2022.
Sur le dernier trou du parcours, un par-5 de plus de 480 mètres, oscillant de droite à gauche depuis l’aire de départ, Matsuyama ayant un coup de retard sur le leader, savait avoir besoin d’un eagle pour rattraper Henley, partant du principe que sur ce trou, son rival pourrait sans doute réaliser un birdie.