Au golf, il existe des milliers de façon d’amener sa balle du tee de départ jusqu’au fond du trou sur le green. Et cette formule est aussi valable pour un très bon joueur de golf qu’un joueur débutant. On peut même affirmer que parfois, les débutants sont plus créatifs que les joueurs expérimentés, certes souvent malgré eux.
En matière de frappe de balle, le golf permet beaucoup plus de variété que simplement une frappe simple qui monte à une certaine hauteur, pour ensuite redescendre et rouler sur le fairway !
On parle ici de trajectoire uni-dimensionnelle.
Au contraire, au practice comme sur le parcours, le golfeur peut laisser libre cours à sa créativité pour faire varier les trajectoires, les hauteurs de balles, les effets latéraux ou les courbes.
Draw, fade, slice, hook, balle basse, balle haute, balle très spinnée ou peu spinnée, etc. il existe une grande variété de coups possibles, et tous ne sont pas subies, mais peuvent au contraire être le fait volontaire du joueur.
Prime à l’intelligence sur le parcours : Adapter son jeu aux circonstances
En juillet dernier, Phil Mickelson a donné une leçon de golf sur links au monde entier, non pas en gagnant le Scottish Open et le British Open, coup sur coup, mais en gagnant ces deux tournois en jouant d’une manière bien précise, et justement adaptée aux links, à savoir des coups de bois joués volontairement rasants pour plus de roule, et moins de prises aux vents.
Puis des coups d’approches au contraire, très lobés pour arrêter le plus rapidement possible la balle près des trous.
Miller se paie Tiger Woods ! Le Tigre ne varie plus assez son jeu !
A l’inverse, Johnny Miller, ancien vainqueur de majeur, et désormais à 66 ans, chroniqueur golf pour une grande chaîne de TV américaine retransmettant du golf, NBC a émis un constat très sévère à l’encontre du jeu de golf de l’américain et numéro un mondial, Tiger Woods.