« Ce n’est pas la fin de ma route. Je suis juste sur la mauvaise route. » De son propre aveu, l’américain Jordan Spieth, 27 ans, jeune prodige du golf mondial, déjà trois fois vainqueur en majeur, a fait le constat de l’état de son jeu actuel, et sa sortie du top-50 mondial. Pourtant quelques années plus tôt, en 2015, les chroniqueurs américains lui prédisaient un destin à la Arnold Palmer. Dans ce même laps de temps, le monde a découvert le « Mad scientist », Bryson DeChambeau, lui-aussi 27 ans, un futur numéro un mondial de golf en puissance, qui vient tout juste de remporter l’US Open, et ne cesse de faire parler pour ses choix audacieux, et plus récemment pour sa métamorphose physique. Les destins sportifs de ces deux golfeurs se croisent, et leurs histoires sont très révélatrices de l’évolution actuelle du jeu de golf, toujours tournée vers plus de puissance, et de distance. Cela étant, attention de bien regarder la vérité en face, et ne pas se tromper d’analyse…
Bryson DeChambeau est sur toutes les lèvres, et pratiquement tout le monde a un avis sur son jeu ou son attitude. Patrick Reed explique déjà comment les parcours de golf vont devoir se transformer, pour faire face à cette nouvelle évolution de super-puissance.
Matthew Fitzpatrick dénigre l’américain, qui selon ses termes, transforme le jeu de golf en « moquerie ». DeChambeau n’est pas encore numéro un mondial, mais il est déjà le centre de l’attention.
De son côté, Jordan Spieth est beaucoup moins le centre d’intérêt médiatique, et pratiquement aucun média n’a relevé que quelques semaines en arrière, au départ de l’US PGA Championship, à Harding Park, près de San Francisco, Jordan Spieth aurait pu être en quête du dernier majeur manquant à son palmarès, pour compléter un premier Grand Chelem en carrière.