Le printemps arrive à grand pas, le beau temps et les températures clémentes sont de retour en France. Une belle journée ensoleillée invite au plaisir de retrouver des amis pour une belle partie dominicale. Sourire au lèvres, casquette vissée sur la tête, vous décrochez un magnifique drive en plein milieu du fairway, un joli coup de fer, vous venez de toucher votre green en régulation. Heureux de ce début parfait, il ne vous reste plus qu’à réaliser 2 putt pour réaliser votre PAR. Problème… votre balle est posée dans une pente importante, sur ce fameux green biscornu dont vous êtes sorti tant de fois en rageant contre ce fameux 3-putts, alors que vous pensiez avoir fait le plus dur…
Comment bien définir son point de visée quand le chemin vers le trou n’est pas plat?
A l’occasion d’un stage avec Julien Simon, entraîneur de l’équipe homme du Haras de Jardy, trois approches différentes nous ont été présentées.
Nous vous les présentons dans cet article.
Vector Putting, Aim Point, une approche intuitive… Quelle solution allez-vous préférer pour viser au putting?
L’approche “Vector Putting”:
La première approche proposée est inspirée des travaux de H.A. Templeton.
Ce colonel à la retraite de l’armée de l’air américaine, peu satisfait de son jeu au putting, a mis en place une méthode mathématique, afin de déterminer le point de visée qu’il devait jouer.
Son ouvrage “Vector Putting: The Art and Science of Reading Greens and Computing Break” a été publié en 1984, et reste un ouvrage de référence en la matière.
Le premier élément à réaliser selon cette approche est de déterminer la ligne, qui passant par le trou n’aurait aucune influence sur le déplacement latéral de la balle.
On appelle cette ligne la Zero Break Line (ou ZBL).
Votre point de visée sera toujours sur cette ligne, plus ou moins loin du centre du trou.