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LaboGolf : Travailler son tempo au putting comme Scottie Scheffler pour moins de 3 putts

En un rien de temps, l’américain Scottie Scheffler, 25 ans, est passé du statut d’espoir au rang de numéro un mondial. Le natif de Ridgewood dans le New Jersey, passé pro en 2018, a jusqu’ici réalisé un début de carrière tonitruant, faisant son entrée dans le top-70 mondial en moins d’un an, après deux victoires sur le circuit satellite du PGA Tour (Korn Ferry Tour). Depuis son arrivée sur le « grand » circuit en 2020, sa progression n’a pas faibli, au point de se rapprocher des dix meilleurs mondiaux dans les 24 mois qui ont suivi. A la fin de cet hiver, ce gaillard d’un mètre 90 a remporté trois tournois d’importances sur les cinq derniers disputés, et s’est donc retrouvé propulsé meilleur golfeur de la planète. Pourtant, depuis deux ans, Scheffler qui démontrait déjà des qualités de jeux incroyables, n’arrivait pas à gagner par la faute d’un putting insuffisant. C’est justement dans ce domaine qu’il a réalisé les progrès les plus étonnants, et qui explique son nouveau statut. C’est particulièrement son tempo sur les greens qui a été au centre de son attention, et du coup, j’ai eu envie de tester sa méthode de travail…pour en évaluer l’intérêt pour un golfeur amateur.

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Sur les greens, il existe un tempo récurrent chez tous les meilleurs golfeurs

Depuis plusieurs années, des enseignants et des chercheurs ont utilisé des outils tel que le Sam Putt Lab pour mesurer le tempo du stroke de putting des meilleurs golfeurs sur le PGA Tour.

Une norme de tempo s’est rapidement imposée ou plutôt, on a constaté que les meilleurs putters du circuit professionnel avaient en commun un tempo très régulier, toujours le même.

La première étude que j’ai pu retrouver remonte à 2007 où une petite centaine de joueurs du tour avaient été mesurés sur des putts à 4 mètres, sur des greens dont la vitesse pouvait être qualifiée d’intermédiaire à lente.

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Fondateur du site en juillet 2010, découvre le golf à l'âge de 10 ans au travers d'une première expérience de caddy en Angleterre (Golf d'Uckfield/Essex) en 1985. Journaliste professionnel sur le golf, co-auteur du livre Tiger Woods, l'homme aux deux visages aux éditions SOLAR en septembre 2018. Dans ce cadre est intervenu sur la Matinale de RTL dans la rubrique 3 minutes pour comprendre animée par Yves Calvi, et sur un reportage réalisé par la direction des sports de M6 pour le magazine du 12.45 du samedi 29 septembre. Se déplace chaque année aux Etats-Unis pour interviewer les principaux acteurs de la filière Golf, aux sièges des marques en Californie ou au PGA Merchandise Show à Orlando.

2 COMMENTS

  1. Bonne orientation générale de l’article, mais on n’y confond tempo et rythme. Or, le maintien d’un rythme constant , c’est à dire de rapports constants entre le temps au back swing, le temps au down swing -jusqu’au contact de la balle,- et le temps au finish, comme de celui du tempo , c’est à dire du temps total du geste sont tous deux essentiels. Et l’élément essentiel permettant de maintenir le bon tempo et le bon rythme est le bon MOI du putter, qui est l’un des facteurs clé d’un bon fitting de putter, fitting qui ne peut être réalisé que de façon dynamique.

  2. merci Laurent pour ton étude ; je n’ai pas bien saisi à quoi correspond 1…2 puis 1 dans ton swing de putting.
    Un fitter m’a dit un jour de dire mentalement “101” du démarrage jusqu’au sommet du BS puis “100” jusqu’à l’impact. Ca devrait correspondre au ratio 2:1
    Guy