Sur le marché très concurrentiel et très rentable des balles de golf, Callaway avait besoin de revenir vers les clients avec une offre plus complète, et plus lisible. Les balles Speed regime se décomposent en trois catégories qui s’adaptent à trois niveaux distincts de joueurs.
Alors qu’en France, le marché des balles de golf est bi-polaire avec d’un côté les balles premier prix, et de l’autre, les balles très haut de gammes, ce qui d’un point de vue technique est relativement aberrant mais profite au leader actuel, Accushnet, dépositaire de la marque Titleist.
Callaway comme d’autres marques tentent de faire évoluer les consciences des golfeurs, pourtant très conservateurs, en sortant du système premier prix ou pro V1 !
Pour les marques, l’enjeu est de proposer des balles de golf de qualité qui donnent un spin optimum au drive et du touché autour des greens.
En langage profane, les marques sont condamnés à essayer de joindre les « deux bouts ».
A savoir, proposer des balles qui ne sont pas des cailloux, permettent de réaliser suffisamment de distances pour des golfeurs qui n’ont pas la puissance de Bubba Watson, et qui soient agréables à frapper en bord de green.
En réalité, mises à part, les balles hauts de gammes, très peu peuvent prétendre réunir tous les bénéfices.
Comme souvent dans la vie, le choix d’une balle de golf est une affaire de compromis.
Astucieusement, Callaway déplace le débat, et propose trois balles pour trois vitesses de swing distinctes.
En réalité, comme vous allez pouvoir le constater, les amateurs seront surtout concernés par la balle SR1 et la balle SR2, alors que le modèle SR3 n’est destiné qu’0,1% des golfeurs amateurs en France.
La balle SR1 a été conçue pour des vitesses de swings autour de 90 mph (la majorité des golfeurs amateurs débutants ou seniors), et la balle SR2 pour les vitesses allant de 90 à 105 mph, c’est-à-dire de très bons amateurs.