Cela fait bientôt 20 ans que les balles Titleist Pro V1 et Pro V1 X ont révolutionné le marché. Les années passent, mais malgré l’arrivée de nouveaux concurrents, la marque Californienne arrive à maintenir ses balles parmi les plus vendues en France. Cependant, le niveau de concurrence technologique s’est considérablement resserré au fil des années. Comment Titleist peut-elle encore affirmer sa suprématie, et mis à part le nombre de balles en jeu sur le PGA Tour ?
Dans un environnement aussi normé que celui du matériel de golf, innover et apporter un plus en matière de performance s’avère vraiment très délicat.
Bien sûr, il y a le discours marketing, cependant, les golfeurs et les golfeuses sont de plus en plus informés, et demandeurs d’authenticités.
Le fitting, y compris des balles, sous l’impulsion même de Titleist s’impose comme le meilleur moyen de vérifier la performance pour soi, car il est aussi évident qu’un golfeur amateur n’a pas les mêmes besoins et attentes qu’un golfeur professionnel.
Tous les deux ans, les marques principales dans le domaine des balles, Titleist, TaylorMade, Callaway, Wilson et Srixon revisitent pourtant leurs modèles phares.
Elles m’ont toutes relayées le même message : « Cette année, la balle est très importante pour nous ! »
Il faut comprendre que c’est un produit clé dans la bagarre commerciale qu’elles se livrent.
Non seulement, le renouvellement est forcément plus rapide, le produit est aussi mieux margé, mais de plus, désormais, beaucoup de l’image d’une marque passe par sa balle.
Cet hiver, TaylorMade était toute heureuse de piquer Rickie Fowler à Titleist, pour le principal transfert « balles » du mercato joueur.
A l’occasion du dernier PGA Show, Titleist a donc présenté ses deux nouvelles balles, en espérant conforter sa position de leader sur le segment spécifique des balles premiums, et aussi recréer de l’écart avec la concurrence sur la performance pure de ses produits.