Pour les golfeurs, il est de plus en plus difficile de s’y retrouver dans le domaine des balles dites « Soft ». Tous les fabricants revendiquent des balles plus douces, permettant plus de spin, et plus de distances, ce qui est pourtant antinomique. Pour Callaway, depuis le lancement de la Chrome Soft fin 2014, il s’agit surtout de démontrer une qualité de balle qui ne soit pas frontalement et systématiquement opposée à la Titleist Pro V1, en étant réellement adaptée au besoin du joueur de tous les jours.
Cela fait plusieurs saisons que Callaway se cherche une stratégie conquérante dans le domaine des balles de golf.
Un temps, la marque a tenté l’aventure des balles Speed Regime adaptées à chaque vitesse de swing.
Une idée plus que pertinente mais qui s’est rapidement heurtée au fait que la plupart des golfeurs amateurs ne connaissaient pas précisément leurs propres vitesses de swings.
Exit les speed regime ! Depuis 2014, Callaway a donc recomposé son offre de balles autour de la Supersoft et la Chrome soft.
Objectif absolu : Echapper à la mise en concurrence systématique avec les balles Titleist Pro V1 et Pro V1x.
En effet, passé cinquante euros la douzaine de balles, les consommateurs se ruent de manière quasi automatique sur l’offre du leader incontesté.
Avec cette nouvelle stratégie, le numéro un mondial des ventes de drivers, et de fers pense avoir trouvé la bonne formule.
Pour preuve, de l’aveu du directeur commercial Europe du Sud, Emmanuel Gedouin, les réassortiments de balles Callaway se font de manière plus fluides dans les magasins spécialisés.
Au moment d’écrire ses lignes, je tiens volontairement plusieurs balles de golf dans les mains : Une Callaway Chrome Soft édition 2016, mais aussi les dernières Pro V1, V1x et des balles très usées.
Entre la Chrome Soft et les Pro V1, la seule différence notable en dehors de la forme des alvéoles*, est un sentiment de plus de légèreté concernant la Callaway.