La scène se déroule à des milliers de kilomètres de chez nous, et le vainqueur est un parfait inconnu ! A priori, aucune chance que j’arrive à vous intéresser avec la dernière victoire d’Haotong Li lors du Volvo China Open ? Pourtant, quelques jours après le clash entre François Illouz et Mike Lorenzo-Vera au sujet des chances de victoires des Français sur l’European Tour, une question se pose : Comment font les chinois pour fabriquer en si peu de temps de bons joueurs de golf ? Ont-ils tout repris à leurs comptes les méthodes de formations de sportifs de haut niveau de l’ex-RDA ?
Quelques heures après la fin du dernier tour du Volvo China Open, en cette journée de fête du travail, qui plus est un dimanche, il en y a pour qui, le repos dominical est un vague concept, et notamment le service communication de la puissante banque HSBC.
Evènement sur le circuit européen professionnel de golf, un golfeur chinois, membre du web.com tour (deuxième division de la PGA) a remporté pour la première fois un tournoi professionnel d’envergure, en étant issu du « programme » précise la banque.
Mais qu’est-ce que le programme ?
Un nouveau concept industriel pour fabriquer de nouveaux champions de golf en un temps record ?
Petit retour en arrière pour ceux qui s’intéressent au haut niveau golfique, mais qui n’ont pas forcément noté que la Chine s’est installé au rang des meilleures nations du golf sans que l’on y prête trop attention.
Avec deux golfeurs, et bientôt trois dans le top-200 mondial à l’ordre du mérite (classement mondial des meilleurs golfeurs pros), la Chine s’est hissée à la vitesse de l’éclair au niveau de pays comme l’Argentine, l’Irlande ou la Nouvelle-Zélande, des pays qui ont une histoire golfique autrement plus ancienne.
Ne croyez surtout pas que le succès d’Haotong Li à domicile tient du coup de bol ou de la corruption du « polit’ » bureau !