En début d’année, TaylorMade annonçait des progrès significatifs concernant ses nouvelles balles TP5 et TP5X, les seules balles 5 couches du marché, un élément majeur de différenciation pour une marque qui a toujours peiné à convaincre dans le domaine des balles, et notamment face à Titleist ou Srixon. En signant au début de cet exercice, Rickie Fowler, TaylorMade voulait frapper les esprits. Aux USA, lors de la visite du siège et l’interview de Todd Beach, il m’a bien été confirmé qu’en 2019, la balle de golf allait bien être l’élément clé de la saison pour les ventes. Que valent vraiment les balles 2019 ? TaylorMade peut-elle vraiment les améliorer ?
« Nous avions conscience qu’il était possible d’obtenir plus de vitesse en renouvelant les balles TP5 et TP5x. Nous avons étudié l’interaction entre le driver et la balle au moment de l’impact et conçu un nouveau matériau, le HFM, afin de transformer la compression en vitesse, quelle que soit la vitesse du swing. Le nouveau système Speed-Layer (SLS) contrôle la vitesse de spin, facteur essentiel de la performance avec un driver, un fer ou un wedge. »
Pour Eric Loper, directeur recherche et développement concernant les balles de golf chez TaylorMade, cette fois, c’est sûr le fabricant tient le bon bout.
Pour améliorer la vitesse sans diminuer les autres facteurs de performances, il a fallu intégrer le nouveau matériau haute-flexibilité (HFM) au sein même de la conception à cinq couches brevetée par TaylorMade.
Les professionnels sous contrat TaylorMade auraient remarqué une vitesse de balle sensiblement supérieure avec différentes vitesses de swing.
Si les deux modèles sont censés produire une distance importante depuis le tee, la TP5 aurait un toucher plus doux (compression de 85), abaisserait la trajectoire des coups au fer et offrirait plus de spin sur le green (+300 par rapport à la TP5x à 90 mètres, et +200 à 27 mètres).