Suite de mon expérience menée avec un clubfitter professionnel pour ajuster mes wedges à mon jeu. Dans ce second article, après avoir exploré la question du lie, je vous synthétise les autres paramètres que sont le shaft, le bounce, le grind et la tête de club. Mon objectif: déterminer si oui ou non, un fitting de wedge peut apporter une plus-value perceptible par un amateur de golf?
Mon questionnement sur ce sujet de la performance avec un wedge m’a donc amené jusqu’à Boulogne-Billancourt, dans l’atelier du clubfitter John Lawson. Je précise que cet article n’est pas une publicité.
J’ai payé ma séance de fitting pour un prix de 150 euros, et je n’ai aucune espèce de relation avec le clubfitter au sujet de la rédaction de mon article, rédigé comme tous les autres, en totale indépendance.
Ce qui m’intéresse ici est bien plus l’expérience, le bénéfice ou pas pour mieux jouer au golf que la relation au clubfitter.
Je suis le «premier client» de mon article sur ce sujet.
Est-ce que je peux vous témoigner un bénéfice? Quelle est l’importance de l’ajustement de chaque composant? Quel niveau d’expérience faut-il avoir pour le percevoir?
Commençons par le manche…
La tête d’un wedge est plus lourde que celle d’un fer.
Pour me permettre de conserver une continuité dans la sensation, et lors de l’exécution du swing, l’expert propose de choisir un shaft légèrement plus lourd que sur ma série de fers, mais avec les mêmes caractéristiques.
Cela me permet de conserver l’équilibre ressenti, que je joue mon fer 5 ou mon 56 degrés.
Toutefois, d’autres approches existent!
Certains préfèrent alléger le shaft, pour maintenir un poids total plus constant.
A titre personnel, privilégier une sensation homogène dans le swing, avec l’idée d’un shaft un peu plus lourd me convient.
Je n’aime pas ressentir le poids de la tête de manière trop importante, l’équilibrage (swingweight) avec un shaft plus léger serait différent, et ne me conviendrait pas.