Pour formuler l’idée de ce sujet de manière plus descriptive, ici, on voudrait répondre à une préoccupation d’un certain nombre de golfeurs, et de golfeuses, qui peuvent se demander si à la force du temps, leur driver peut s’user, et notamment perdre en qualité de réponse, à savoir en smash factor. Combien de temps ? Combien de frappes ? Est-ce que la fréquence d’usage peut finalement abimer, user, le rendement du club, et plus particulièrement la face ?
Sur le marché hexagonal, on peut estimer qu’il se vend entre 80 et 110 000 nouveaux drivers, bois de parcours et hybrides chaque année, sachant qu’une bonne partie de ses ventes concerne uniquement le bois numéro un.
Cela signifie que sur un marché de 400 000 licenciés et quelques dizaines de milliers de non-licenciés supplémentaires, les golfeurs et les golfeuses renouvellent le driver en moyenne tous les quatre/cinq ans.
L’usure est-elle le seul critère pour justifier ce renouvellement ? Rien n’est moins sûr dans un marché qui est aussi drivé par le plaisir, l’esthétique, les sensations, l’envie de changer et le marketing des marques, sur des supposées performances supplémentaires.
A ce jour, aucune marque, aucun distributeur, et aucun média n’a publié une étude d’envergure sur l’usure des clubs de golf, mis à part dans le domaine des wedges, où il a été prouvé qu’en moyenne, après 75 parties de 18 trous, le niveau de performances des rainures pouvait baisser sensiblement.