Jeudi 27 août 2015, TaylorMade a dévoilé un nouveau plan de communication pour préparer la sortie de son nouveau driver M1, programmée pour le 8 octobre prochain. Cette campagne appelée « Expect the unexpected » ‘reprend le principal code de la marque, à savoir, la promesse de longueur exceptionnelle. Dans la suite de notre entretien avec l’ingénieur en chef de TaylorMade, Benoit Vincent, découvrez en quoi ce driver est capital pour l’avenir de la marque américaine !
Le contexte et les enjeux liés à la sortie du M1
Jamais dans l’histoire de la firme de Carlsbad, la sortie d’un driver n’a été aussi cruciale pour son avenir !
Dans un passé récent, le succès commercial de la filiale d’Adidas a pourtant souvent été lié au succès retentissant d’un driver.
Le premier driver blanc, le R1 a probablement été le driver qui a conquis la part de marché la plus forte de ces dix dernières années, symbolisant une époque où TaylorMade n’était pas seulement numéro un pour les bois, mais aussi pour les fers, et les hybrides, ne laissant que des miettes à la concurrence.
Comme nous avons pu l’évoquer récemment, dans des sujets consacrés à la marque, cette dernière est aujourd’hui dans une position bien différente, et joue même une grande partie de son avenir sur le dernier trimestre 2015.
Alors que depuis plus de dix ans, TaylorMade maîtrisait à merveille la machine à rêve, celle-ci s’est brutalement grippée, et l’actionnaire principal, Adidas s’impatiente.
Improbable dix-huit mois en amont, la marque de clubs de golf pourrait être vendue, faute de profitabilité.
Et c’est le patron d’Adidas en personne, Herbert Hainer qui a annoncé le besoin impérieux de sortir une nouvelle gamme de produits, d’ici la fin de l’année pour sauver un exercice 2015 catastrophique.
(Relire l’article sur le cours de bourse de l’action Adidas)
Paradoxalement, les gammes R15 et Aeorburner sont considérées comme des échecs commerciaux, alors que les produits surperforment dans nos tests.