Quelques jours seulement après avoir découvert le TaylorMade M5 au siège de la marque à Carlsbad en Californie, nous avons reçu un premier club à tester, le driver 9 degrés de loft sur manche stiff, justement pour le comparer au driver M3 de l’année précédente. La marque annonce avoir trouvé un procédé de fabrication révolutionnaire avec la Speed Injection. Sur le papier, la promesse de performance supplémentaire paraît alléchante. Dans les faits, est-ce que le nouveau driver TaylorMade M5 pourra surpasser la concurrence, et déjà le précédent M3 ?
Les nouveaux arguments du driver TaylorMade M5
Comme évoqué dans le précédent sujet consacré au driver TaylorMade M5, la quatrième génération de driver M, les principaux changements concernent la face, le réglage du centre de gravité, et le design de la couronne.
Le principal élément présenté par Justin Kleinert, ingénieur en charge de sa conception, correspondait justement au nouveau principe de Speed Injection.
TaylorMade a établit une courbe de gausse concernant la performance, non pas d’un modèle prototype, mais d’un panel complet de toute la production.
Sur une base de 100 drivers, 70 arrivaient jusqu’à présent à un niveau de performance moyen en comparaison du coefficient de restitution maximum autorisé par l’USGA.
15 étant au-dessus de cette moyenne, et 15 en-dessous…
Sur le papier, plutôt que de nous inventer un nouveau principe incroyable, surtout compte tenu de la législation en cours, qui justement limite le COR, les explications des ingénieurs américains paraissaient crédibles.
En injectant de la résine en pointe et en talon derrière la face, TaylorMade devait donc nous proposer un driver sensiblement plus performant par rapport au précédent driver M3, déjà muni de la Twist Face.
Autre changement qui lui paraissait plus superflu, la modification du rail en T inversé pour proposer une infinité de combinaison pour ajuster le centre de gravité.