Présenté sur le marché quelques semaines après l’arrivée du driver M1 qui avait défrayé la chronique pour son prix, le nouveau driver M2 doit-il seulement se résumer à un club deux cent euros moins chers avec deux poids d’ajustements en moins ? Comme pour l’ensemble des clubs de la famille M2, nous avons interrogé son concepteur, et procédé à notre test avec radar de mesure ultra-précis.
Driver TaylorMade M2 : Logique économique ou technique ?
Bien entendu, il est un peu réducteur d’évoquer un nouveau driver TaylorMade sous le seul prisme du prix.
Admettons seulement que c’est une nouvelle tendance du marché de proposer un driver full option, en particulier au niveau des ajustements, ce qui n’est d’ailleurs pas forcément adapté à tous les besoins, puis un deuxième produit, très légèrement dégradé, et finalement, le produit le plus adapté à 80% des joueurs.
Dans ce cas, le prix est un élément important de l’offre.
En marketing, un produit peut se définir selon la règle des 4P : Produit, prix, promotion, et publicité.
Chaque club est plus ou moins construit pour rentrer dans cette logique qui mêle intérêt industriel et commercial.
Oui, le M2 est d’abord déterminé par le besoin de rentrer dans une case prix. Le M1 a servi de tir de barrage pour illustrer le nouveau point haut de l’offre.
Ainsi, ce nouveau driver est un produit multi-matériau à coût réduit.
Au catalogue TaylorMade, le M2 vient remplacer l’excellent Aeorburner, un driver bien placé en prix et bien classé dans notre panel l’an passé.
Sauf qu’en un an, le prix est passé de 299 à 399 euros sous l’effet de l’inflation conversion euro-dollar, mais aussi de la nouvelle technologie multi-matériau.
Entre les deux clubs, les changements ne sont évidemment pas seulement cosmétiques. Le M2 a plus à voir avec le M1 que le Aeroburner.