Le principe choisi par Wilson pour mettre au point son nouveau driver Triton, à savoir organiser un concours pour faire ressortir les meilleures idées de conceptions mérite d’être saluée comme une très bonne et belle idée. Néanmoins, il semble que la marque américaine qui recherche un rebond commercial, à soit confondu vitesse et précipitation, soit sous-estimé elle-même toutes les caractéristiques de son club. Le couperet est tombé, malgré des millions d’investissements (le concours, le marketing, la publicité, et la mise sur le marché sans parler de la production), l’USGA a finalement déclaré le club non-conforme ! Ceci étant, c’est plus un contretemps qu’une remise en question totale et définitive. Quels sont les tenants de cette affaire ?
Déclarer un club non-conforme…
La nouvelle est tombée le 12 décembre, quelques heures après la publication de notre premier sujet à l’égard de ce driver original.
L’USGA a déclaré le driver non-conforme, et donc en l’état, interdit en compétition plus qu’interdit à la vente.
Comment l’USGA et le R&A pourraient d’ailleurs se donner les moyens d’interdire dans tous les points de ventes ?
Avant de parler du fond du dossier, c’est intéressant que les législateurs édictent des règles qui en réalité sont invérifiables au bas de l’échelle, à savoir par les amateurs de golf.
En effet, le Triton a déjà commencé à être vendu aux Etats-Unis (25 novembre), et c’est d’ailleurs ce qui force Wilson a écrire à l’ensemble des clients pour leur proposer une solution.
Simplement, imaginez que demain, nous nous croisons sur le parcours.
Je sors mon vieux driver Nike Ignite acheté au début des années 2000. Il ne paie pas de mine, et surtout ne ressemble pas au canon de beauté actuel.
Est-ce que vous vous souviendrez que ce club a été pourtant déclaré non conforme parce que son coefficient de restitution dépassait le maximum autorisé ?