Dimanche dernier, Brooks Koepka marchait sur Erin Hills pour remporter son premier succès en majeur. Une domination qu’il a réalisé tout en jouant des fers Mizuno JPX-900 Tour, par ailleurs testés sur Jeudegolf.org. Si nous avons déjà régulièrement évoqué les transfuges d’anciens golfeurs Nike passés chez TaylorMade, le phénomène a aussi touché la marque Japonaise qui au passage a récupéré quelques très bons joueurs, synonymes d’une meilleure exposition médiatique. Est-ce vraiment pour autant une bonne chose pour les ventes de clubs Mizuno en France, et compte tenu de son image ?
Comment être présent sur le tour quand on a moins de moyens
Le succès commercial d’une marque se mesure encore beaucoup (trop) aux nombres de victoires de la part de golfeurs professionnels sur le PGA Tour.
Pour les plus grandes marques de matériel, les dépenses de sponsoring peuvent allègrement dépasser les dépenses de Recherche et développement.
Mizuno, une marque plus que séculaire dans le domaine du golf, fondée en 1906 à Osaka, fait pourtant face depuis quelques années à un profond dilemme à la fois technique, et commercial.
En résumé, dans l’esprit des golfeurs, la communication de Mizuno a induit qu’il s’agissait de très bons produits, mais pas pour eux. « Trop bien ou plutôt trop difficile à jouer pour moi ! »
C’est une image plutôt flatteuse mais qui pose un gros problème au niveau commercial.
La société a toujours voulu fonder son image sur le fait d’être une marque réputée pour le travail exemplaire de sa forge, afin de réaliser les lames les plus pures.
Il y a là-aussi un peu de marketing dans la mesure où Mizuno au Japon est l’équivalent d’un Nike ou un Adidas, à savoir un géant du Multisport.
Mizuno joue sur l’image de sa fabrique d’Hiroshima à juste titre, mais ce n’est pas non plus une marque artisanale comme pouvait l’être Miura.