Accueil À la Une Etes-vous certain d’utiliser le bon putter ?

Etes-vous certain d’utiliser le bon putter ?

Etes-vous certain d’utiliser le bon putter ?
En novembre dernier, Aaron Wise, golfeur du PGA Tour prépare son putt sur le parcours du Houston Open 2022. Utilise-t-il vraiment le bon putter pour lui ? (Photo de Leslie Plaza Johnson/Icon Sportswire)

On a déjà pu évoquer ce sujet, et à diverses occasions sur MyGolfMedia.com ou JeudeGolf.org, le choix du putter devrait être le premier club à fitter dans son sac de golf. De mémoire, c’est même sans doute l’un des plus anciens sujets sur le site, et traité avec l’apport d’Alexandre d’Incau, clubmaker à Seignosse.  Peut-on encore écrire quelque chose de nouveau à ce sujet ? Il semble que la réponse soit positive, et cette fois inspirée d’un récent travail de recherche effectué par le Dr Sasho MacKenzie, un spécialiste de renommée mondiale en biomécanique, et qui a récemment mis en ligne le résultat de son étude, au travers de deux vidéos payantes, via Twitter.

Du 30 mars au 30 avril 2024, demandez votre diagnostic comparatif gratuit

Sasho MacKenzie, la référence de l’analyse de swing de golf des années 2010-2020

Je dois bien avouer guetter les écrits ou les recherches de Sasho MacKenzie, car il est un des trop rares experts dans le domaine du golf, à écrire ou publier des études véritablement passionnantes, et en même temps utiles sur la pratique du golf.

Cela sort des poncifs sur comment ne pas faire de slice, définitivement le sujet le plus recherché sur Internet, et traité sous toutes les coutures par tous ceux qui espèrent devenir les prochains « David Leadbetter » de la vidéo de golf…

Il n’y aura jamais un autre David Leadbetter, de même qu’il n’y aura sans doute jamais un autre Sasho MacKenzie.

Si le premier nommé a inventé la cassette vidéo de golf, et surtout le marketing de la pédagogie de golf enseigné à distance, le second apporte une incroyable profondeur à la connaissance du swing de golf, au travers d’outils et de mesures très scientifiques.

Les non-golfeurs auront sans doute beaucoup de mal à imaginer qu’un chercheur, un biomécanicien, puisse aller aussi loin dans la quête de sens, et de savoir au sujet des mouvements du golfeur.

Déjà abonné

Je me connecte

Abonnement Mensuel
1€ le premier mois

puis 5.99/ mois

Je m’abonne

Résiliable en ligne à tout moment

Abonnement Annuel
49€ / an

Je m’abonne

Résiliable en ligne à tout moment

Abonnement Annuel
(plus un cadeau pour le premier abonnement)
69€ / an

Je m’abonne

Résiliable en ligne à tout moment

Article précédentQuelles sont les meilleures compagnies aériennes pour un voyage de golf en 2023 ?
Article suivantLa FFGOLF fait-elle du hors-piste ? Oui, selon Rina Rajao
Fondateur du site en juillet 2010, découvre le golf à l'âge de 10 ans au travers d'une première expérience de caddy en Angleterre (Golf d'Uckfield/Essex) en 1985. Journaliste professionnel sur le golf, co-auteur du livre Tiger Woods, l'homme aux deux visages aux éditions SOLAR en septembre 2018. Dans ce cadre est intervenu sur la Matinale de RTL dans la rubrique 3 minutes pour comprendre animée par Yves Calvi, et sur un reportage réalisé par la direction des sports de M6 pour le magazine du 12.45 du samedi 29 septembre. Se déplace chaque année aux Etats-Unis pour interviewer les principaux acteurs de la filière Golf, aux sièges des marques en Californie ou au PGA Merchandise Show à Orlando.

2 COMMENTS

  1. Avec l’usage constant du conditionnel “wouuld”, les conclusions de Sasho Mackenzie paraissent, pour le moins, très hésitantes ainsi :
    -” it appears as though a player’s kinematic stroke signature remains relatively distinct
    regardless of model, while subtle changes to kinematics also occur. The most practical of these
    changes to a golfer or club fitter would be the influence on impact location and face angle.
    To encourage a more heel-ward impact location or more open face angle at impact, a player would
    be best served by a TH style putter. Conversely, a FB model would promote a more toe-ward impact
    location and more closed face angle at impact.”
    Sasho Mackenzie indique par ailleurs, avec la plus extrême réserve que :”These findings may have important
    implications for fitting the style of putter to a particular stroke or individual golfer as golfer applied
    kinetics would be strongly associated with the ‘feel’ of a putter.”
    Donc, si je résume, d’après Sasho, le style de putter a “peut-être” une influence importante et la cinétique du golfeur paraîtrait fortement associée à la sensation percue.
    On ne peut que s’interroger sur la contradiction entre les “peut-être” (may have) et les “serait” (would) et les “important” et “fortement” (strongly)
    A remarquer, par ailleurs, que Sasho n’évoque aucnnement la question de l’équilibre du putter et de son poids total – pas que celui de la tête- éléments qui , comme nous n’avons cessé de le constater sur plus de 1200 golfeur fittés, ont, très généralement, un effet très marqué sur les senations, et l’enemble des mouvement du putter dans le swing.
    Enfin, bien que Sasho écrive qu’il n’a pas de conflit d’intérêt, Laurent Agostini relève , à juste titre, qu’il est sponsrisé par Ping

  2. Des formulations prudentes sont habituelles dans les travaux scientifiques. Quand l’auteur ne conclut pas en disant que des études complémentaires seront nécessaires pour confirmer les résultats. Cela ne signifie pas que l’auteur n’est pas sûr de ce qu’il affirme.