En matière de clubs de golf, particulièrement les séries de fers, il existe plusieurs familles de produits qui peuvent se répartir par exemple entre fers forgés, et fers moulés. Avant de parler de différences de touché ou de sons à l’impact, il s’agit déjà d’une séparation en termes de procédé de fabrication. Le terme « Forged » qui signifie tout bonnement « forgé » est de plus en plus utilisé, et parfois sans discernement dans l’univers du matériel de golf, de sorte que le golfeur-client final peut finir par s’y perdre. Or, au-delà d’un éventuel aspect cosmétique, il y a bien un enjeu majeur pour l’utilisateur… dans sa capacité à taper des bons coups de golf.
Le forgé, une question de niveau de pratique du golfeur ?
On pourrait faussement croire que les golfeurs les plus aguerris mériteraient de jouer des fers forgés, alors que tous les autres pourraient se contenter de jouer des clubs moulés.
C’est peut-être une idée répandue, mais c’est pourtant une idée reçue, surtout à notre époque, où le fitting n’a jamais été autant mis en lumière, ou unanimement admis comme incontournable pour favoriser le plaisir, et la qualité du jeu.
Ce qui rend en réalité un fer forgé populaire aux yeux d’un bon joueur, c’est le fait qu’il pourra plus facilement travailler ses trajectoires de balles, et par exemple, parce que ce club pourra présenter moins d’offset.