Depuis plusieurs années, les golfeuses en provenance de Corée du Sud trustent les victoires sur les circuits professionnels, et notamment le LPGA Tour. Il est avéré qu’elles construisent leurs performances à partir d’un putting chirurgical sur les greens, et qui a pu impressionner leurs rivales occidentales, parfois démunies devant tant de réussites. Si on demande à un amateur de golf « Tu préfères taper un drive à 250 mètres ou rentrer plus de putts ? », une fois passé l’émotion que peut procurer un coup vraiment très long, il est probable que son score bénéficie plus durablement d’un meilleur putting. L’enseignement du golf en Corée du Sud l’a parfaitement compris, et des solutions pédagogiques qui mêlent pragmatisme, et intelligence artificielle, ont vu le jour, pour apporter un avantage décisif…
Les performances putting éloquentes des golfeuses Sud-Coréennes
Si vous vous intéressez à la moyenne de putting des golfeuses professionnelles sur le LPGA Tour en 2022, vous serez sans doute surpris de découvrir que Yaeeun Hong, 20 ans, originaire de Corée du Sud, qui disputait cette année sa première saison sur le circuit américain, est pourtant la golfeuse qui affiche la moyenne la plus basse, avec seulement 28.46 putts par parties.
Précisons qu’elle a joué 54 parties de golf en 2022…
Pour un golfeur amateur qui putte régulièrement autour de 34 à 40 putts sur son golf local de 18 trous avec des greens d’une vitesse modérée, réussir moins de 29 putts sur des greens de compétitions, cela parait de la sorcellerie.
Depuis plusieurs années, régulièrement, trois à quatre golfeuses sud-coréennes affichent les moyennes de putting les plus basses sur les dix meilleures du classement LPGA Tour.
Cela ne peut pas être considéré comme un hasard, mais réellement une tendance de fond, et en même temps partie de l’explication pour comprendre la domination de ce pays sur le golf féminin professionnel.