En matière de clubs, Callaway a le Big Bertha, TaylorMade le Burner, et bien entendu, Ping le ANSER. En matière d’hybride, le modèle ANSER a longtemps été la référence du genre pour la marque basée à Phoenix. Avec le G, successeur du G30, PING espère refaire vivre le mythe du modèle ANSER, tout en élargissant la base de clients potentiels avec un club plus maniable.
Du G30 au G, juste un changement d’esthétique ?
Notre consultant matériel Clément Morelle a coutume de le dire « Chez PING, il s’agit plus souvent d’évolution que de révolution. »
Pour ce nouvel hybride, l’idée était visiblement de proposer une variante du G30 avec un taux de spin relativement bas et une configuration abordable alors que l’ANSER était un club surtout apprécié des très bons joueurs.
Toute l’histoire du G est en fait d’être une version très comparable au G30 mais en étant simplement un peu plus accessible, bien qu’à l’œil nu, il puisse paraître plus petit ou tout du moins plus compact.
Esthétiquement, il me semble que le G parait plus fini. Les détails sont plus poussés. Il y a une certaine finesse en plus, mais rien de très différent dans l’esprit.
Tout ce qui définit une évolution.
Quand vous posez le club à l’adresse, vous remarquez immédiatement les petites turbulettes sur le dessus de la couronne, et c’est d’ailleurs un point de différence avec son prédécesseur.
Pourtant, sur des hybrides, il me semblait que leur intérêt était très cosmétique, et pas démontré d’un point de vue technique…
Toujours dans le domaine cosmétique, les rainures sont « dessinées » de manières différentes.
Tous ces changements semblent obéir à une seule logique : apporter le plus de confiance possible au joueur devant sa balle.
A ce stade, que penser de ce nouvel hybride ?
Seulement une évolution du look ou un véritable argument technique va poindre le bout de son nez, ou plutôt de l’hybride ?