Depuis quelques années, les marques de matériel clament l’augmentation de la distance. Bien souvent, c’est simplement par le fait de l’allongement du manche, qui ainsi, procure une plus grande vitesse de swing. Si cette vitesse de swing augmentée est bien transmise à la balle, alors effectivement, il peut y avoir augmentation de la distance. Cependant, quid de la dispersion ? Et surtout, est-ce que c’est réellement efficace et pertinent ?
Après avoir fait le bilan de ma saison de golf 2017, j’ai constaté à l’aide des capteurs Arccos que sur le parcours, j’ai beaucoup trop dispersé mes drives, à la fois de manière latérale, et en profondeur.
En somme, j’ai perdu beaucoup de coups par la faute de frappes trop courtes, trop à droite ou trop à gauche. Comment améliorer cette statistique ?
Il y a bien entendu une question technique derrière ce sujet.
Pour améliorer les trajectoires au drive, il faut réussir à performer dans trois domaines : le smash factor (centrer la balle dans la face), réaliser un chemin de club plus neutre jusqu’à la balle, et amener la face de club le plus square possible.
Pour ne pas compliquer, je ne vais pas évoquer le loft dynamique ou l’angle d’attaque.
En réunissant un bon smash factor (vitesse de balle supérieur à 1,45 fois la vitesse du swing), un chemin de club plus proche de 0 degrés, signe que le club est en ligne vers la cible, et un angle de la face au contact aussi proche de 0 degrés, signe que la face est square, non seulement, on peut taper un bon drive, mais en plus contrôler sa trajectoire.
Il y a donc bien 3 paramètres à juger pour mesurer la qualité d’un drive.
Je pourrais évoquer la question du spin, mais c’est plus une conséquence de ces 3 premiers paramètres qu’une cause d’un bon drive.