A l’occasion de The Open disputé en Irlande du Nord, ce n’est pas un driver, mais quatre drivers qui ont échoué à passer le test de temps caractéristiques édicté par le Royal et Ancient. Si dans un précédent sujet, nous sommes revenus sur les causes possibles du côté fabricant, et notamment le contrôle qualité, et le tri des têtes, ci-après explorons la réelle performance supplémentaire d’un driver dont la face dépasserait le coefficient de restitution autorisé.
Le cas Schauffele : Quel impact sur sa distance au drive ?
Jouer au golf acte à minima que l’on respecte ou connaisse les règles du jeu. C’est valable pour les obstacles, ou les péripéties sur le parcours, mais c’est aussi valable pour le matériel.
La polémique déclenchée autour du cas de Xander Schauffele illustre la position du joueur qui réfute d’être considéré comme un tricheur, et avec des arguments qui se justifient, mais d’un autre côté, le joueur, amateur ou professionnel, est censé être responsable de son sac de golf.
En testant aléatoirement 30 drivers, effectivement, le Royal et Ancient prend le « risque » de ne pas couvrir la totalité de l’échantillon.
Faut-il, comme en formule 1, tester les drivers des 30 meilleurs à la fin de The Open ? Ce serait prendre le risque de disqualifier le vainqueur !
En réalité, Schauffele a raison.
Il faudrait tester tous les drivers pour éliminer ce débat. Le Royal et Ancient a mis le doigt dans un engrenage, et doit aller au bout de sa logique, pour contenter tout le monde.
En l’état, c’est du mi-figue mi-raisin.
Pour rappel, le test stipule qu’au centre de la face, le point qui restitue le plus de vitesse, le temps caractéristique ne doit pas dépasser 239 microsecondes avec une tolérance de 18 (total de 257 microsecondes).
Il s’agit bien du temps pendant lequel la balle peut rester en contact avec la face, ce qui prend en compte la déformation liée à la violence de l’impact, et donc l’effet rebond plus connu par les golfeurs.