Dans la première partie de ce dossier consacré à la performance des drivers de golf d’aujourd’hui, je vous ai relaté mon expérience des entretiens avec les ingénieurs, leurs objectifs balistiques, et le résultat de mes propres tests sur 5 ans. Dans cette seconde partie, je vais vous présenter comment objectivement la performance d’un driver est contrôlé, et quelles sont les limites réellement imposées par l’USGA. Tout en étant vulgarisateur, vous verrez qu’il faut se méfier des idées simplistes. On parle tout de même d’ingénierie…et de logique.
La performance d’un driver : Une affaire de moment d’inertie et de rendement ?
Ce dossier consacré aux drivers et à leurs performances s’agissant de la distance ne peut pas occulter la tolérance.
On peut parler de la performance d’un driver selon deux critères : La réduction du taux de spin ou l’augmentation de la stabilité à l’impact avec la balle, ce qui est mesuré par le moment d’inertie (M.O.I.).
La limite officielle du MOI fixée par l’USGA est de 5900 entre le talon et la pointe.
Comme le niveau de rendement de la face d’un driver, oui, le niveau de tolérance maximum d’un driver est aussi borné.
Il est admis à ce jour que le driver qui présente le moment d’inertie le plus élevé est le PING G400 MAX avec un MOI d’environ 5700 entre la pointe et le talon.
Attention, le meilleur driver n’est pas celui qui présente le MOI le plus important ou le taux de spin le plus bas, c’est celui qui réalise le meilleur compromis pour vous.
Quoi qu’il en soit, entre 5700 et 5900, premier constat, les marques ont encore de l’espace pour améliorer le MOI d’un driver, bien que cela s’accompagnera à priori d’une augmentation du taux de spin…
Un driver qui prend beaucoup de spin n’est pas celui qui donne la plus longue distance.