Suite de notre sujet consacré au Gear Effect évoqué dans la première vidéo MyGolfLab animée par Xavier Bretin et Guillaume Sauzet. Il s’agit ici d’évoquer le cas particulier du bois de parcours numéro 3, un club souvent considéré comme l’un des plus difficiles à jouer sur le fairway sans tee avec un angle d’attaque descendant. Qu’est-ce qui se passe concrètement à l’impact avec un bois 3, et si distinct des autres clubs, notamment s’agissant du spin…
J’ai déjà eu l’occasion de consacrer un sujet sur le bois de parcours numéro 3, et notamment pour faire état de mes propres difficultés avec ce club.
En me basant sur un entretien avec Glenn Malher, lors de mon passage au Titleist Performance Institute, je vous ai relaté l’importance de l’angle d’attaque négatif sur la balle, pour optimiser le contact, et déclencher un vol de balle cohérent.
C’est évidemment plus simple sur un tee puisque la balle est légèrement surélevée par rapport à un contact sur le fairway.
Un autre entretien avec cette fois Tom Olsavsky chez Cobra m’a permis de lui faire dire qu’en-dessous de 23 degrés de loft pour un fer, le contrôle de la balle par un amateur devient franchement plus délicat.
Pourtant, sur le parcours, il nous arrive d’avoir des coups de 200 mètres et plus à jouer, notamment sur des longs par-5 ou après un coup de départ manqué sur un par-4, là aussi relativement long.
On peut ne pas apprécier le bois 3 ou les longs clubs pour privilégier le driver et les hybrides. Pourtant, il y a quelques moments sur le parcours où maîtriser un bois de parcours est en fait indispensable.
Dans un ancien sujet d’un de nos consultants, on avait d’ailleurs déjà vu que le choix entre driver et bois 3 au départ d’un trou n’était pas si souvent pertinent d’un point de vue « assurance tous risques ».