A l’occasion du déplacement à Carlsbad, et la visite du Titleist Performance Institute, j’ai pu rencontrer les principaux ingénieurs et concepteurs de la marque dont Marni Ines, le directeur du développement produit en charge des fers. En cette semaine de pré-lancement et testing des nouveaux fers 718, il me paraît approprié de vous partager la teneur de nos échanges, et dès le mois de février, le ton était donné sur la direction qu’allait prendre ou ne pas prendre Titleist pour les mois à venir…
Entretien en amont de la sortie des nouveaux fers Titleist 718 avec le responsable du développement
Le Titleist Performance Institute situé à Oceanside est le temple du fitting.
Partout des photos d’Adam Scott, l’athlète ultime de la marque, des salles de préparations physiques, des stocks de clubs qui feraient penser à la caverne d’Ali Baba, et des salles de réunions où se retrouvent régulièrement les ingénieurs de la marque pour échanger et préparer la sortie des prochains produits.
En février 2017, il était bien entendu impossible de me révéler le devenir exact des futurs clubs Titleist, cependant quelques indices laissaient penser qu’il allait bien se passer quelque chose de très important cette année.
Pendant une heure, j’ai échangé avec quatre ingénieurs directement aux commandes de la conception des wedges, fers, bois de parcours et drivers.
Et l’homme au cœur de l’évolution s’agissant des fers, Marni Ines allait aussi être celui que j’allais le plus challenger en termes de questions, sachant que je considérai à l’époque que Titleist n’était pas nécessairement la marque qui offrait le plus de clubs super-improvments.
Ce n’est pas les meilleurs clubs, mais force est de constater que c’est une véritable lame de fond du marché, notamment en France.
Les lames types MB ou CB ont tendance à moins se vendre alors que les gros clubs avec des semelles prononcées apportent plus de confort aux amateurs classés au-dessus de 24/28 d’index.