Dans le cadre de ma journée à la rencontre des ingénieurs de la marque TaylorMade, au siège à Carlsbad en février dernier, j’ai été reçu par Michael Fox – directeur de la création pour les balles, Ben Raymond – ingénieur balles, et Dave Brunette – directeur R&D balles, pour une discussion enthousiaste autour des nouvelles TP5 et TP5x, déjà victorieuses sur le circuit professionnel, et sur le point d’arriver en magasins.
Entretien exclusif et passionnant avec le département R&D Balles chez TaylorMade
Dernier entretien de la journée passée chez TaylorMade, et pourtant le premier que je vous retranscris en exclusivité, du fait de l’actualité brûlante autour des balles TP5 et TP5x.
Le dernier modèle étant celui utilisé avec succès par Dustin Johnson et Jon Rahm.
Pour la première fois, deux balles de golf présentent cinq pièces ou couches au niveau de la construction, pour augmenter la distance, aussi bien au drive qu’avec des fers, tout en garantissant un niveau de contrôle et de spin maximum autour des greens.
C’est d’ailleurs toute la difficulté de l’équation à résoudre s’agissant d’une balle premium.
Réduire le spin sur les coups de drivers pour limiter la traînée, et la résistance dans l’air.
Augmenter le spin sur les coups de wedges en direction du green pour maintenir le pouvoir stoppant de la balle à la tombée.
Une même balle doit pouvoir faire deux choses rigoureusement différentes.
Pouvez-vous nous expliquer l’origine de la performance de ces nouvelles balles ?
Michael Fox : Sur le marché, quand vous regardez comment se décompose l’offre des balles, vous constatez qu’il y a des balles pour la distance, des balles pour le spin, des balles douces, des balles plus dures…finalement, tout le monde essaie de faire des balles spécifiques.
Cependant, chez TaylorMade, le cœur de notre action se situe autour de trois axes : technologie, innovation et performance.