Aka qui signifie “rouge” en japonais, évoque passion, énergie et dynamisme. Mais au-delà des couleurs et des mots, qu’apporte réellement cette nouvelle série au golfeur amateur ? Destinée principalement à un public masculin, tout en n’excluant pas les golfeuses à la vitesse de swing élevée, la collection AKA se veut à la fois accessible et performante. Elle comprend un assortiment complet : du driver au bois de parcours, en passant par l’hybride et une série de fers. Onoff promet avec AKA une combinaison de facilité d’utilisation et de technologie avancée… La technologie Cross Balancing (CBT), au cœur du driver, et le concept de Power Trench réparti à travers la gamme, sont des exemples des innovations mises en avant par Onoff. Cependant, alors que ces caractéristiques techniques semblent prometteuses sur le papier, il est essentiel de se rappeler que l’efficacité réelle d’un club de golf dépend de nombreux facteurs, y compris de l’adéquation entre le matériel et le style de jeu spécifique de chaque golfeur.
Philosophie de la gamme AKA
Le nom “AKA”, signifiant “rouge” en japonais, est riche de symbolique : il évoque la passion, l’énergie et, dans ce contexte, une invitation à briser les barrières de l’accessibilité au golf.
Onoff affirme que cette gamme vise à combler le fossé entre les équipements haut de gamme et les besoins des golfeurs recherchant à la fois facilité d’usage et performance. Mais quelle est la substance derrière cette promesse ?
L’accessibilité est un terme souvent galvaudé dans l’univers du golf, où l’équipement peut tantôt être un vecteur d’inclusion, tantôt un mur séparant les amateurs des professionnels.
Onoff prétend que la gamme AKA est conçue pour être “la plus facile et la plus accessible”, s’adressant en particulier aux hommes, bien que mentionnant également les femmes ayant une vitesse de swing élevée.
La philosophie derrière AKA semble se fonder sur une approche qui encourage plus de joueurs à s’engager dans le jeu, en réduisant les obstacles techniques inhérents à l’apprentissage et à la maîtrise du golf.
Globalement une tentative de Onoff , de se démarquer par une autre approche maketing, tout en utilisant des concepts rebaptisés très anciens.
Onoff, pour ses drivers, semble s’inspirer du travail des clubfitters/clumakers professionnels indépendants, assorties d’un vocabulaire, à connotation technologique troisième millénaire, évidemment, tel que Cross CBT , autrement dit ‘contrebalancement’, mais c’est vrai que ça fait plus innovant, alors que cela existe depuis des lustres. Quant au poids des shafts et son rôle, ben oui, une trouvaille, vraiment ?
Le réglage du poids de la tête, c’est bien, mais, là, on se plante carrément, car ce réglage n’ira apparemment que vers plus de poids, humm…. D’autres innovations d’environ 20 ans d’âge, sont ressorties, telles que, par exemple, les faces «”face cup”, mise au point par Tom Wishon, une “Trench Valley (ça fait chouette), d’un type déjà vanté par d’autres marques, mais qui ne changera rien à une vitesse de toute façon limitée par les règles de l’USGA, et atteinte depuis longtemps, une face “maraging”,so what ? Le maraging n’est qu’un alliage spécifique d’acier qui avait été mis en avant , il y a plus de 20 ans, par Orlimar, et qui, en dehors de son nom, qui sonne vraiment bien, n’apporte pas un mile de plus de vitesse de balle.
Et, pour revenir au driver avec ses réglages, dans un seul sens pour l’équilibre, je demande à voir quelles seront les responsables de magasins qui verront de bonne grâce leurs vendeurs se livrer à de longs tests avec les clients, pour trouver l’équilibre magique. Mais, comme aurait dit Kipling, “ça c’est une autre histoire”