Le dernier PGA Merchandise Show qui s’est tenu au Convention Center d’Orlando fin janvier 2017 a illustré le fait que nous sommes en train d’arriver à un point de rupture. Il ne s’agit pas ici d’écrire une énième fois que le business du golf ne se porte pas très bien, mais de dresser le constat que nous sommes peut-être au bout d’un chemin, et qu’il faut imaginer en changer…et pas seulement s’agissant du matériel de golf.
Préambule
Ce dossier va être traité en deux parties avec une première consacrée au bilan du dernier PGA Merchandise Show, et les enseignements immédiats à en tirer. La deuxième partie va aborder les pistes de réflexions sur les attentes des consommateurs, et ce que les marques pourraient faire pour ré-enchanter le golf.
Un Show 2017 en demi-teinte…
De l’avis des observateurs, de nos consultants sur place, le PGA Show 2017 a sans doute été le moins palpitant de ces dernières années. Marque-t-il un nouveau plongeon dans une crise du golf ?
Une crise du golf dans le pays qui pèse plus de la moitié des joueurs dans le monde, et drive l’activité ?
Ne soyons pas dupe, le golf business est majoritairement américain, et quand l’Amérique tousse, c’est l’ensemble du monde du golf qui tousse.
Sur les dix plus grandes marques de matériel, huit sont américaines contre deux japonaises et aucune en Europe !
Cela pose d’ailleurs une question sur la capacité des européens à créer, supporter et « brander » une marque de matériel de golf, alors que ce sport a initialement vu le jour en Ecosse…
Bref, le pouls de l’activité se prend une fois par an à Orlando, car tout le business se donne rendez-vous pour paraître, et aussi lancer les nouveaux produits pour une nouvelle saison à venir.
TaylorMade, Callaway, Ping, Cobra, Titleist, Srixon mais aussi l’industrie textile, les accessoires, les produits high-tech, tous viennent pour présenter ce qui pourrait marquer 2017.