Comme chaque année, ce sera la grande question : Est-ce que le nouveau matériel de golf permettra vraiment de taper encore plus loin ? La saison du PGA Tour est déjà bien entamée puisque les pros ont disputé une dizaine d’épreuves, soit pratiquement un quart du calendrier 2018-2019, et certaines tendances concernant la longueur depuis le tee de départ sont mesurables et observables. Nouvelles balles, nouveaux drivers, nouvelles performances ?
L’exemple de Kapalua
A l’occasion du tournoi des Champions, première épreuve en 2019 qui réunit les vainqueurs d’au moins une épreuve sur l’année civile 2018, l’espagnol Jon Rahm a tapé le plus long drive de ce début d’année pour atteindre 384 mètres !
384 mètres, cela laisse rêveur… et on comprend mieux pourquoi le législateur voudrait revenir en arrière sur la performance de la balle.
Si vous avez suivi ou vu des images de ce tournoi, vous aurez peut-être été stupéfait de constater que les pros drivent le green sur quelques par-4. Derrière, c’est plus un concours de chipping qu’autre chose.
L’an passé, une vidéo de Dustin Johnson qui avait drivé le green avec sa balle, cette dernière s’arrêtant à quelques centimètres du trou, avait fait le tour du monde.
Le parcours de Kapalua n’est pas le reflet de tous les parcours du PGA Tour. Le parcours se situe aux bords de l’Océan Pacifique, et le vent est une dominante clé du jeu.
Dessiné par Ben Crenshaw et Bill Coore, le parcours prend en compte les pentes et vallons issus des montagnes de Maui Ouest, pour proposer effectivement quelques vues plongeantes sur l’océan.
Long de 6776 mètres pour les pros, ce par-73 propose des par-4 de 457 mètres comme le numéro 1, mais aussi de 345 mètres comme les numéros 3 et 4.
En fait, il n’y a que trois par-4 qui dépassent les 465 mètres de longs, toujours s’agissant des départs pour les professionnels.