Le moment d’inertie n’est pas nécessairement une donnée très bien connue par les amateurs de golf, et pourtant, tous les fabricants de club, drivers, fers ou putters s’en préoccupent, et en font même un argument de vente stratégique. Qu’en est-il spécifiquement du putter ? Doit-on en tenir vraiment compte au moment de choisir ? Doit-on remettre en question son vieux putter sur ce seul argument ? Que peut-on trouver comme lien de cause à effet entre moment d’inertie et position de la face du putter à l’impact, et in fine, contrôle de la trajectoire ? J’ai mené une expérience avec quatre type de putters différents, de la lame au gros maillet pour tenter d’y voir plus clair, et de vous formuler des résultats.
Tout d’abord, définissons le moment d’inertie
Le Moment d’inertie ou M.O.I. est une mesure physique de la stabilité d’un objet, et sa résistance au fait de vriller ou se déséquilibrer pendant un déplacement.
Plus le moment d’inertie est élevé, et plus l’objet est résistant au fait d’être déséquilibré. Au golf, cette mesure est stratégique pour concevoir des clubs qui vont favoriser un maximum de tolérance à l’impact, ou plus exactement de transmission de vitesse à la balle, le fameux smash factor.
Le moment d’inertie est donc capital, en particulier pour les golfeurs amateurs, car ils ne tapent pas régulièrement au centre de la face du club.
Au début de votre article, ce dont vous parlez, c’est du MOI de la tête du putter. Puis après, vous comparez des putters ayant des MOI différents entre eux. Le problème, c’est que le MOI d’un putter n’a strictement rien à voir avec celui de sa tête. Or, c’est bien le MOI de la tête d’un club qui a une incidence sur les coups décentrés, et en aucun cas le MOI du club, quel que soit ce club. Et le cas du putter n’est pas différent.. Ainsi, on peut très bien avoir un putter avec un MOI élevé, mais avec une tête au MOI bas, et l’inverse. Et, cela est vrai pour n’importe quel club du sac.
Aussi, votre article induit-il clairement en erreur les golfeurs pour le choix d’un putter