Historiquement, la France n’est pas un pays qui fabrique ou invente des clubs de golf. Malgré des origines écossaises, depuis plusieurs décennies, le marché des équipements de golf se répartit entre les Etats-Unis et le Japon, là où se concentre la majorité des golfeurs, et des golfeuses. Depuis quelques années, quelques entrepreneurs français tentent une percée, à l’image d’Argolf, Valgrine, et plus récemment Runner Putter Golf, une société normande. Aujourd’hui, c’est au tour de Pierre et Céline Aussenac de tenter l’aventure avec la marque Pierre OCENAC. Dans un environnement industriel hautement dominé par le marketing, cette nouvelle marque made in France, basée à Bassussarry, se positionne sur le segment luxe, avec un argument technologique et novateur : Pas de vibrations à l’impact !
Pierre OCENAC : Une nouvelle marque de putters estampillée luxe et française
A l’image du dernier lancement de putter en France, le Runner, difficile d’imaginer pouvoir percer sur ce marché archi dominé par Odyssey ou Scotty Cameron, sans raconter une nouvelle histoire, et si possible la plus originale.
A la différence du Runner axé sur un marché plus grand public, et donc frontal avec les marques dominantes, la nouvelle marque Pierre Ocenac fait déjà un premier choix, comparable à celui de la marque Valgrine : Le putter de luxe.
Deux premiers modèles sont déjà en ventes, un Falcon 1.0 et un Dragon 1.0, dénominations plutôt anglo-saxonnes pour une marque du Sud-Ouest…en série limitée (250 exemplaires) pour un prix indicatif, et à partir de 2850 euros.
C’est plus de dix fois le prix de vente moyen d’un putter sur le marché.
Ce positionnement, à la fois très haut de gamme, et en série limitée est sans doute le seul possible dans l’environnement actuel, et pour se faire repérer rapidement.
Après tout, PXG ou TPT, deux marques récentes, à la fois de têtes et de manches ont réussi une percée en démarrant leur histoire par un positionnement tarifaire spectaculaire, avant quelques années plus tard de redescendre… ce qui peut aussi être interprété comme une manœuvre ou une baisse d’ambition.