En parcourant les pages des magazines de golf les plus populaires ou en naviguant sur les sites spécialisés, vous serez sans doute confronté à un argument de vente omniprésent, la “tolérance”. Censées rendre le jeu plus accessible et améliorer la performance, les séries de fers sont présentées comme ayant des degrés de tolérance variables, les uns étant plus “tolérants” que les autres, et donc plus susceptibles de vous aider à perfectionner votre swing. Mais en y regardant de plus près, cette tolérance, mise en avant comme une qualité essentielle pour choisir son club, cache une réalité moins reluisante. En effet, elle est souvent utilisée par les acteurs de l’industrie pour masquer un manque de connaissance technique précise des acheteurs, et pour simplifier à outrance un choix qui devrait plutôt être basé sur des caractéristiques bien précises comme le loft, le lie, l’offset d’une tête de club, ou encore la longueur, le poids ou la rigidité d’un manche.
Cet article se propose de lever le voile sur le non-sens technique de la tolérance dans le monde des clubs de golf.
Nous démontrerons que cette notion est surtout une commodité marketing qui sert les intérêts des fabricants de clubs et des médias spécialisés, plus qu’elle ne sert véritablement les golfeurs amateurs.