Certes, les lames type muscleback ne sont pas les clubs les plus vendus par Ping en France. Néanmoins, pour une telle marque, il n’était pas imaginable qu’elle ne présente pas une nouvelle offre sur cette partie de catalogue qui fait l’image d’une marque. Plus de deux ans après le lancement des S55, l’Iblade confirme le virage esthétique pris par la marque américaine, et la logique dans laquelle elle s’inscrit depuis la sortie des fers Gmax. Nous avons testé cette lame dans plusieurs versions de shafts, et de têtes.
Les clubs testés : fers Ping Iblade 6 & 7
Pour cet essai, Ping a justement insisté pour que nous testions en version stiff, un club plus généralement joué par de très bons joueurs.
Ceci étant, nous avons aussi maintenu notre test en version regular pour être cohérent avec le reste de notre panel de clubs testés.
Pour une lame, premier fait notable, le loft est plutôt très « ouvert », soit 31 degrés pour un fer 6 contre 29 degrés pour une équivalence Srixon Z965 ou 30 degrés pour une lame Mizuno MP-5.
Deuxième fait notable, à la différence des autres fers PING (Gmax, G ou I), le fabricant nous a soumis des shafts True Temper, et non pas des shafts « maisons », ce qui fait pourtant la particularité de PING, reconnu pour être une des rares marques à assembler ses propres têtes avec ses propres manches.