Lorsque Bryson DeChambeau, le “mad scientist”, a foulé les fairways d’Augusta avec un score de moins sept sous le par lors du premier tour du Masters 2024, il n’a pas seulement capté l’attention par ses performances. Ce jour-là, ce fut aussi la grande découverte de sa nouvelle série de fers, un prototype développé par une marque peu connue mais innovante, Avoda Golf. Ces fers, imprimés en 3D et conçus pour améliorer la régularité des frappes même en cas d’impact imparfait, ont rapidement suscité curiosité et interrogation parmi les observateurs. Mais qu’est-ce qui distingue réellement ces fers Avoda des autres clubs utilisés sur le circuit pro ? Pourquoi un golfeur de la trempe de DeChambeau, connu pour sa méthodologie presque scientifique du jeu, a-t-il décidé de les intégrer à son équipement pour un des tournois les plus prestigieux du monde ? Et surtout, quels avantages tangibles ces fers offrent-ils pour que Bryson fasse un tel changement juste avant le Masters ?
Bryson DeChambeau, le scientifique un peu fou qui justement joue de son image…
Bryson DeChambeau n’est pas un golfeur ordinaire.
Surnommé le “scientifique fou”, sa démarche méthodique et son approche analytique du jeu le distinguent nettement sur le circuit professionnel.
Diplômé en physique de l’Université de Southern Methodist, DeChambeau applique des principes scientifiques rigoureux pour optimiser chaque aspect de son jeu, de la biomécanique de son swing aux spécifications précises de son équipement.
Sa quête incessante d’innovation l’a souvent amené à expérimenter avec des équipements non conventionnels, comme ses clubs de longueurs uniques, une particularité qui avait déjà bien secoué les traditions.
Il a ensuite testé un driver avec un loft inférieur à 5 degrés, ou modifier son corps pour taper encore plus loin. Il a testé un putter SIK avec un loft progressif sur la face.
Aucun autre golfeur avant lui ne s’était autant investi dans la quête d’un matériel aussi innovant, toutefois, les résultats n’ont pas nécessairement démontré qu’il avait raison dans la durée, et surtout son départ sur le LIV, ne permet plus de réellement juger du bienfondé de ses choix.