Les différents systèmes de connecteurs pour drivers ajustables, actuellement disponibles sur le marché permettent – pour les plus complets – de modifier : les angles (lie, loft et ouverture de face) ET l’équilibrage global et la répartition des masses de la tête. Ce sujet peut paraître pointu. C’est pourquoi, nous avons demandé à notre consultant, Alexandre d’Incau de nous expliquer les principes qui président à l’équipement de la plupart des drivers ajustables du marché.

Entre un shaft et une tête de driver ajustable, il y a un connecteur

Notre consultant, clubmaker/clubfitter, Alexander D’Incau, nous livre une surprenante révélation concernant ces nouveaux drivers ajustables, tant vantée par l’industrie du golf.

Si on écarte la sélection du shaft, qui est, bien sûr, prépondérante pour un driving de qualité axé sur la distance, et la réduction de la dispersion, il y a deux points importants à relever : le premier point est que dans toutes les industries, il y a des tolérances de fabrication, et l’industrie du golf n’échappe pas à cette règle !

Tolérance peut signifier en fait des écarts entre l’idéal à produire, et ce qui est réellement produit.

De manière générale elles sont de +/- 1°, et les plus serrées étant à +/- 0.5°.

A la suite de nombreuses mesures, j’ai pu constater, par exemple, que le driver que l’on pense à 10.5° avec une face square, peut être en réalité à 9.5° avec une face 1° open.

Entre ce qui est affiché par le fabricant, et la réalité du club que vous avez dans les mains, cela peut faire une véritable différence.

Les conséquences peuvent donc être négatives pour le joueur, et dans ce cas précis, cela engendre un vol de balle plus bas et une balle sortant potentiellement à gauche de la trajectoire.

Il est donc, à mon sens, nécessaire de vérifier l’ensemble des réglages, afin qu’ils soient en cohérence avec les spécifications données à l’issue d’un fitting réalisé en présence du golfeur.