Présents dans le sac de Bubba Watson depuis fin mai, les nouveaux sandwedges PING Glide Forged ne remplacent pas les PING Glide 2.0 récemment mis sur le marché, mais complètent l’offre du fabricant à des destination des golfeurs professionnels et joueurs d’index inférieur à deux chiffres. Cela faisait près de six ans que PING n’avait pas réinvesti le marché des wedges forgés à l’image du ANSER. Au fil des lancements de nouveautés, on sent de plus en plus l’influence grandissante de Marty Jetson pour un design moderne.
En matière de ventes de sandwedges PING dans l’hexagone, le modèle GLIDE 2.0 destiné à la majorité des golfeurs fait un peu mieux que son prédécesseur le GLIDE « tout court ».
Cependant, ce n’est pas encore suffisant pour remettre PING dans le top-3 des fabricants de wedges.
C’est un tout petit peu paradoxal, dans la mesure où PING truste la première place des ventes pour les séries de fers avec la G400, et réalise une excellente saison 2018 pour les ventes du driver du même nom.
On pourrait croire que les golfeurs poursuivraient l’équipement de leurs sacs avec des wedges de la même marque, or, ce n’est clairement pas le cas pour 8 à 9 golfeurs sur 10.
Clevelend, Titleist, et dans une moindre mesure Callaway, conservent vos faveurs en matière de clubs pour le petit-jeu.
Pourtant, avec le GLIDE, PING semble avoir pris un virage au moins esthétique. Est-ce d’ailleurs le fruit de l’influence grandissante de Marty Jertson auprès de la famille Solheim ?
Présent depuis une décennie dans le giron du fabricant, il incarne de plus en plus le visage du département recherche et développement de la société, alors qu’à l’origine, il était joueur sur le PGA tour, et a notamment participé à plusieurs majeurs, le tout aux couleurs de PING.