Le regretté Richard Hurvitz, pro de golf à Salvagny (près de Lyon), déconseillait l’usage d’un wedge de 58 degrés par rapport au 60 degrés dans un bunker, considérant justement que ce lob wedge ne présentait justement pas assez de loft, pour bien lever la balle, et la sortir. En dehors de cette situation, et alors qu’encore trop d’amateurs n’emmènent pas assez de wedges dans leurs sacs, intéressons-nous justement à la question spécifique du wedge 60 degrés. Ce club est-il vraiment un incontournable dans un sac, et pour un amateur ?
Trois wedges dans son sac, dont un 60 degrés, le choix des meilleurs golfeurs
Au moment de composer son sac, le nouveau numéro un mondial, Rory McIlroy sélectionne trois wedges, 46, 54 et 60 degrés.
Tout du moins, c’est le choix qu’il a fait de février à septembre, et sur une majorité de tournois. En janvier, il avait toutefois fait une légère modification en sélectionnant seulement un 54 et un 58 degrés.
Au plus haut niveau, il n’est pas rare que les meilleurs joueurs modifient la composition de leurs sacs, et selon les parcours, ou les conditions météos.
Le choix d’un 60 degrés est cependant assez fréquent.
Pour aller dans le détail, McIlroy, toujours lui, fait varier le bounce de ses wedges.