En matière de clubs d’approches, et en particulier des wedges, on parle souvent de lofts, éventuellement de lies, beaucoup de bounces, et un peu plus abstrait pour beaucoup d’entre nous, de « grind ». Qu’est-ce que le grind ? Est-ce vraiment important pour un golfeur amateur ? Peut-il sentir des différences, et un intérêt pour son jeu ?
Grind ? Quezako ?
Le mot « grind », comme beaucoup d’autres termes anglo-saxons liés au golf, n’a pas réellement de traduction dans le langage golfique français.
Le verbe « To grind » peut signifier polir, affûter, aiguiser mais aussi moudre ou broyer…
C’est le charme de la langue de Shakespeare de nous proposer un seul verbe, pour beaucoup d’actions que nous, en français, pourrions qualifier à minima, de relativement très différentes.
S’agissant des clubs de golf, les plus passionnés constatent qu’il existe en fait des catégories, pour ne pas dire des castes assez différentes.
Il y a ceux qui produisent ou fabriquent à la chaîne et « vulgairement » des clubs de golf, et beaucoup depuis des usines chinoises… et d’autres qui se définissent comme des artisans, des esthètes du club de golf.
Ils s’auto-proclament souvent clubmakers ou mieux des « craftmen » artisans du club.