Depuis 2016, on note un phénomène en accélération du côté des golfeurs professionnels évoluant de l’autre côté de l’Atlantique, sur le PGA Tour. A savoir, une plus grande récurrence de cartes de scores rendues sous la barre « mythique » des 60 coups. Pour rappel, la majorité des parcours du circuit professionnel se disputent sur des terrains autorisant 72 coups pour le par. Le premier golfeur qui a cassé cette barre symbolique était Al Geiberger, à l’occasion du Memphis Classic 1977. Il a fallu 14 ans à Chip Beck pour le rejoindre au cours du Las Vegas Invitational 1991. Pour seulement 11 cartes historiques sous la barre des 60 coups, 5 ont été rendues au cours des 4 dernières années ! Accélération ?
Si les marques de matériel de golf clament toujours plus de vitesse de balle pour vendre de nouveaux drivers, elles s’appuient sur les vitesses de swings au drive de plus en plus importantes de la part des golfeurs professionnels, bien plus que les limites non repoussées de la législation sur le matériel.
Si le coefficient de restitution reste une limite fixe et invariable, depuis déjà plusieurs années, l’illusion de gains de vitesses peut être réelle quand on regarde de plus près les statistiques de vitesses de swings des 50 meilleurs sur le PGA Tour.