Chaque année, la Fédération Française de golf par l’entremise d’opérations Tous au Golf, et surtout les clubs de golf privés indépendants ou regroupés en chaines mettent fortement l’accent sur la création de nouveaux golfeurs, et nouvelles golfeuses. Avec du recul, sur dix ans, les chiffres sont d’ailleurs plutôt impressionnants, avec entre 31 000 et 49 000 créations de nouvelles licences chaque année. Pourtant, sur cette même période, dans l’hexagone, le nombre de licences ne cesse de reculer. Collectivement, est-ce que nous ne tromperions pas de sujet ou de combat en faveur du développement du golf ?
En 2020, malgré ou grâce au contexte de la pandémie de COVID_19, on ne sait trop le dire, la France a enregistré la création de 31 000 nouvelles licences, un chiffre en recul de près de 5000 unités comparativement à 2019.
Alors que beaucoup de sports n’étaient tout simplement pas accessibles, notamment les sports en salles, le golf a bénéficié d’un appel d’air, et plus précisément, d’un appel au vert pour attirer de nouveaux joueurs.
Cet appel s’est traduit par de nombreux débutants et débutants, mais force est de constater que ces débutants ne se sont pas pour l’instant transformés en licenciés.
Dans beaucoup de golfs où on a pu penser qu’il y avait un afflux supplémentaire de pratiquants, il ne faut pas oublier un phénomène observé dans pratiquement tous les pays du monde, sauf en Suède, le temps pour pratiquer le golf a été réduit, et par conséquent, les joueurs ont concentré leurs parties sur une période plus réduite.