Quand une marque de clubs de golf lance une nouvelle série ou une nouvelle gamme de produits, il faut toujours se demander pourquoi. Comprendre l’origine d’un nouveau fer permet de mieux saisir quelle sera la cible ? Quel usage ? Et in fine, quels bénéfices pourra-t-on en tirer sur le parcours ? L’arrivée du nouveau fer i500 ne doit rien au hasard…
Les enjeux d’un nouveau fer PING i500
Comme toutes les marques, PING a ses points forts, et ses faiblesses. Comme toutes les marques, PING a ses convictions, et très souvent, elle doit les confronter avec la réalité du marché du matériel de golf.
Ce n’est pas faire offense à la marque américaine d’affirmer qu’elle est rarement la première à tenter une nouvelle aventure. Au contraire, avant de se précipiter, chez PING, on aime bien vérifier l’intérêt d’une nouvelle théorie, au risque de suivre les évolutions du marché d’un peu trop loin.
Cela tient peut-être au fait que la clientèle PING est très conservatrice. Cela tient aussi au fait que les best-sellers de la marque assurent l’essentiel des ventes.
Cela tient peut-être encore au fait que le cœur des golfeurs et golfeuses qui jouent du PING sont déjà bien servis par l’offre de fers à cavités G400, une offre Improvment Distance qui correspond de toute façon à la majorité des besoins exprimés.
Depuis quelques mois, on peut observer pourtant chez les concurrents une tendance à segmenter l’offre des fers de manière plus précise.
Pour bien comprendre le phénomène de répartition des golfeurs entre « Player » et « Improvment », il faut accepter l’idée qu’actuellement, les lames MB et CB se vendent de moins en moins, au profit de forgés tolérants.
Les forgés tolérants : Deux mots normalement antinomiques, pas forcément un nom glamour ou bien senti d’un point de vue marketing, mais pourtant, le seul segment de fers « Player » qui surnagent dans l’effondrement des ventes de forgés.