Il y a quelques semaines, dans les premiers jours du confinement, nous avions demandé à l’un de nos rédacteurs, de produire un article sur le plaisir imaginé de retrouver le parcours, de reconnecter avec l’environnement d’un golf, dans un contexte imaginé de post covid-19. Alors que le déconfinement se précise pour le 11 mai, cette crise nous a au moins appris une chose : Nous supposons plus que nous ne savons ! Ce que nous imaginions, il y a encore quelques semaines, n’est peut-être pas ce que nous allons découvrir.
Depuis le début du confinement en France, le 17 mars dernier, après plus de 40 jours, il y a ce que nous savons, et ce que nous ne savons pas.
En date du 27 avril, pour les faits certains, la France recense déjà 22 856 décès (source : La Croix), et autant de familles endeuillées, un chiffre qui ralentit justement du fait des effets d’un confinement quasi-total de la population, et plutôt bien accepté par 93% des personnes interrogées (sondage IFOP)
Depuis le début de la crise, il y a aussi ce que nous ne savons pas, et qui donne lieu à des supputations ou des hypothèses.
Comment se transmet le virus ? Comment le guérir ? Quel médicament donne les meilleures chances ? Faut-il porter un masque seul dans sa voiture ? Les climatisations d’air pulsé transmettent-elles le virus ? Va-t-il y avoir une deuxième vague ? Les enfants sont-ils des transmetteurs du virus ?
Dans certains cas, il y a de bons indices, et c’est tant mieux pour l’espoir, mais toutes ces supputations et hypothèses révèlent notre envie collective de savoir le plus vite possible, pour décider de nos actions futures.
Plus que d’être confiné, d’être immobilisé, l’être humain n’aime pas, ne pas pouvoir prévoir ce qui va arriver.